Simon Plumecocq, directeur artistique freelance
Le latin memoria a donné au mot mémoire deux sens bien différents : d’un côté « la faculté de conserver et de se rappeler des états de conscience passés » et ce, à travers toute une série d’écrits, et de l’autre un écrit destiné à « exposer ou soutenir la présentation d’un plaideur » soit « une dissertation adressée à  une société savante », soit « une relation écrite qu’une personne fait des événements auxquels elle a participé ».    

Sachant que je dois rédiger un mémoire pour finaliser mes études, je me sens glisser d’un sens à l’autre. Je me demande bien quelle expérience m’apporte l’exercice de ce mémoire qui est souvent redouté par l’ensemble des étudiants. Je doute parfois de ma capacité à offrir une analyse intéressante face aux nombreux experts sur tout le panel de sujets qui m’interpelle. Il s’agit de ne pas faire un exposé ni produire quelque chose de trop personnel. Une chose est sûre c’est que même si le talent de l’écriture ne m’a pas été offert, j’aime écrire, j’aime les mots… Ce qui va suivre est une humble recherche,  à mi-chemin entre un journal de bord (comme si quelqu’un faisait une enquête) et un récit à la temporalité arythmique suivant une chronologie semée de flash-back.

Douloureuses Mémoires           
Mémoire de fin d’études
Edition
2019